Bâtiments et infrastructures

Conformément à sa stratégie des infrastructures sur l’horizon 2023–2035, l’Université continue à viser l’objectif de se présenter sous forme de campus urbain, attractif, vivant et durable.

En 2024, l’événement marquant de l’Université dans ce domaine fut sans conteste la fin des travaux du Stade universitaire de Saint-Léonard. Les infrastructures sportives intégralement rénovées ont été inaugurées en grande pompe à l’occasion d’un meeting sportif international d’un genre nouveau et correspondant parfaitement à l’esprit scientifique d’une université: le Fribourg Track Lab.

Malheureusement, cette réussite technique et ce succès populaire ne suffisent pas à masquer la réalité financière et opérationnelle à laquelle se heurtent presque tous les autres projets constructifs et de rénovation de l’Université, alors qu’il est unanimement reconnu que de larges pans du portefeuille immobilier sont vétustes et que de nombreux bâtiments ont souffert ces dernières décennies d’un déficit d’entretien dont les conséquences se font ressentir aujourd’hui. En effet, un campus universitaire s’accompagne de défis spécifiques en termes d’enseignement, de recherche et de vie commune. Ainsi, dans le domaine de l’enseignement, le développement des auditoires et des salles de séminaire relève d’une importance capitale pour une université dont la vocation est de rester une haute école «en présentiel». Dans le domaine de la recherche, le dynamisme scientifique des chercheurs·euses de l’Unifr permet l’acquisition de nombreux fonds tiers, lesquels représentent un pilier important du financement de l’Université. Ces fonds tiers sont toutefois utilisés essentiellement pour l’engagement de chercheurs·euses supplémentaires, qu’il faut accueillir sur le campus dans les meilleures conditions possibles, ce qui implique une augmentation des besoins en surfaces de travail volumineuses, complexes et onéreuses (par exemple les laboratoires). Or, les sources tierces ne peuvent pas être engagées pour couvrir les coûts généraux liés à la maintenance et à l’entretien des infrastructures, ce qui rend de facto l’Université dépendante de l’Etat dans ce domaine.

Enfin, dans le domaine de la vie commune sur le campus, la compression extrême des surfaces actuellement disponibles et la priorité logiquement donnée aux activités d’enseignement et de recherche limite fortement la mise à disposition d’espaces en suffisance pour l’étude libre, les échanges en petits groupes, les activités sportives ou encore les périodes de pause et de restauration, malgré la grande créativité dont fait preuve le Service des infrastructures pour agrémenter le quotidien du corps estudiantin. Dans ce contexte tendu, il devient plus urgent que jamais que les projets constructifs et de rénovation liés à l’Université (par ex. le bâtiment de chimie, voir illustration ci-dessous) se développent dans les meilleurs délais, afin que l’institution demeure compétitive dans un environnement national et international de plus en plus exigeant.

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